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Des influences célestes sur le climat

2010  -  2023
 

 

1)  Le soleil

Le Soleil est pourvu d’un cycle de plus ou moins 11 ans, le cycle de Schwabe, durant lequel il passe d'une faible activité avec un minimum de taches voire aucune, à une forte activité avec un grand nombre de taches (au maximum 200 taches environ) pour revenir ensuite à son minimum d'activité. Généralement, au plus la surface d'une tache solaire est grande et plus grande sera l'éjection de masse coronale qu'elle libèrera sous forme de nuages de plasma imprégné de ligne de champs magnétiques. Depuis l'invention en 1610 de la lunette astronomique par Galilée, l'homme observe l'humeur du soleil en comptant ses taches et en visionnant aujourd'hui plus en détail l'activité du Soleil grâce aux nouveaux outils d'observation astronomique ...
 


Nombres de taches solaires lors des différents cycles depuis 1760 jusqu'en 2023
 
 

Le soleil en période de faible activité
(clichés pris avec différents filtres par la sonde SOHO - Janvier 2009)
 
       
Vidéo :
Éruptions faibles
Janvier 2009

   
 

Le soleil en période de forte activité
(clichés pris avec différents filtres par la sonde SOHO - Janvier 2001)
       
Vidéo :
Éruptions moyennes
Janvier 2001

Vidéo :
Éruptions fortes
Mars 2001

Vidéo :
Éruptions fortes
Novembre 2003

       
 

L'activité solaire se traduit principalement par un rayonnement permanent dont on ne reçoit qu'une faible partie sur notre sol (les rayons du soleil qui nous éclairent et nous chauffent), par des augmentations locales de son champ magnétique (taches solaires, voir les 2 clichés ci-dessus en gris) et par des éruptions d'éjection de masse coronale d'une puissance pouvant varier de plusieurs milliers à plusieurs centaines de millions de bombes atomiques (éruptions visibles sur les vidéos ci-dessus où le soleil est masqué pour permettre d'observer ce qui se passe à partir de sa circonférence). Ces éruptions expulsent des jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne solaire jusqu'à des centaines de milliers de km d'altitude avec une propagation de plusieurs types de rayonnements supplémentaires plus ou moins intenses en direction de l'espace, et de temps en temps en direction de notre planète. Ces différentes radiations solaires que nous recevons sont pour la plupart déviées par le champ magnétique de la Terre hors du champ terrestre et vers les pôles (création des aurores boréales), le reste du rayonnement étant le plus souvent absorbée par notre atmosphère.

 

2)  Corrélation entre l'activité solaire et les températures sur Terre

 

Comme le montre ce graphique, au plus l'activité solaire augmente, au plus la température sur Terre augmente elle aussi, et vice versa. A noter  l'absence d'activité solaire dans la deuxième moitié du 17e siècle qui correspond à un "petit âge glaciaire", le minimum de Maunder, et l'activité solaire assez faible au début du 18e siècle, le minimum de Dalton. On estime aujourd'hui que le minimum de Maunder aurait été accompagné dans l'hémisphère nord d'une chute de la température moyenne globale d'environ 1 degré °C.

 


3)  Le rayonnement cosmique

Un flot de noyaux atomiques et de particules de haute énergie, les rayons cosmiques, nous parvient du fin fond de l’univers et de notre propre galaxie suite à certains chaos comme d'anciennes morts d'étoiles (astres pouvant être au moins 100 fois plus grands que notre soleil) et qui ont donné naissance à des supernovas. Le champ magnétique qui protège la Terre dévie une partie de ces rayons cosmiques hors du champ terrestre et vers les pôles, mais le reste de ces rayons pénètre dans notre atmosphère en y provoquant des réactions ionisantes.
 

Reconstitution de la naissance de la supernova UGC 4904 en 2006  (animation - 1 mn)

Dans l'animation suivante nous assistons à la mort violente d'une étoile massive située à 77 millions d'années-lumière de nous, dans la galaxie UGC 4904 (constellation du Lynx). Cette supergéante rouge en fin de vie explosa une première fois en 2004 en supernova imposteuse (supernova de faible intensité) puis en véritable supernova en 2006 donnant ainsi naissance à une magnifique nébuleuse de type rémanent de supernova.




4)  Interaction entre l'activité solaire et le rayonnement cosmique


Ce graphique représente l'anti-corrélation entre le nombre de taches solaires (en rouge)
et l'intensité du rayonnement cosmique reçu sur Terre (en noir).
Notez l'anti-corrélation entre l'intensité des rayons cosmiques et l'activité solaire.

Lors des périodes de forte activité le Soleil dévie une partie des rayons cosmiques venant de l’espace lointain épargnant ainsi la Terre d'une partie de ce rayonnement cosmique. En 1997 Friis-Christensen et Svensmark annonce une nouvelle théorie selon laquelle un plus fort flux de rayonnents cosmiques serait créateur d'un plus grand nombre de nuages de basse altitude qui sont relativement chauds et composés de fines gouttelettes d'eau. Ces nuages refroidiraient la planète en empêchant une partie de la lumière du soleil de parvenir à la surface de la Terre. A l'inverse lors des périodes de forte activité le Soleil dévie une partie des rayons cosmiques venant de l’espace lointain épargnant ainsi la Terre d'une partie de ce rayonnement cosmique. La formation de nuages bas sur Terre est donc réduite dans ce cas et le Soleil nous chaufferait alors plus fortement pendant cette période. Cette thèse à trouvé depuis l'appui d'une grande partie de la communauté scientifique.

 

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Le secret des nuages, documentaire ARTE de 52 mn présente plusieurs études scientifiques qui infirment la théorie officielle du réchauffement climatique, conséquence de la seule activité humaine. Ces études démontrent scientifiquement que le climat terrestre serait majoritairement sous influence du cosmos.  (Vidéo 2007 - 52mn)   https://www.dailymotion.com/video/x139d0a
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5)  Épilogue


Depuis le cycle solaire 23 d'une intensité haute, nous avons eu un cycle 24 d'une intensité moindre et l'actuel cycle 25 qui a commencé en 2019 semble parti pour être encore plus faible. Aussi depuis quelques années certains astronomes parient sur des cycles solaires à venir d'une intensité beaucoup plus faible que celles que nous avons connues lors des 7 derniers cycles de 1923 à 2007. Donc tous les espoirs sont permis : si les températures stagnent plus ou moins depuis une vingtaine d'années, contrairement à ce que nous annonce régulièrement le GIEC, il est alors logique d'envisager que la température globale sur Terre va bientôt se mettre à redescendre, certes lentement mais suffisamment pour faire évaporer la crainte d'un réchauffement climatique que certains veulent voir comme inévitablement catastrophique.
 


 

6)  Quelques liens


Mes relevés de l'intensité mensuelle et journalière des éjections de masse coronale du soleil

Les derniers clichés émis par la sonde SOHO

https://en.wikipedia.org/wiki/Space_weather

Quelle place pour l’écologie dans la société ?
 

 

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